Marcelino et Georgia fondent sur les Pyrénées.

Où l’on retrouve nos 2 héros en train de faire les zozos, là-haut.

Ce jour-ci de cette année-là, presque par hasard, Marcelino et Georgia se retrouvent dans la ville qui est le tour du centre du monde, puisqu’elle détient, en son sein, ce centre du monde.

Marcelino avait un ami, presque un jumeau, qui était venu là l’été dernier, pour le boulot.

Et Georgia avait envie de s’évader un peu.

Les voilà donc au pied du Canigou.

-Wouf wouf

-Non, Marcelino, c’est juste le nom de la montagne !

C’est de cette ville qu’eut lieu, ce jour-ci de cette année-là, le départ, en véhicule italien siglé 500, pour grimper là-haut, vers Font Romeu.

Au passage, il y eut, paraît-il, un arrêt au marché de Prades (Prada, en catalan).

Achat de quelques gourmandises locales, ainsi que quelques habits vendus en vrac.

Marcelino et Georgia s’habillent à Prada .

-Aller, en route, on reprend la Têt.

-La vallée de la Têt, tu veux dire ??

-Oui, c’est ça, mais dit comme ça, c’est moins marrant.

Marcelino se croyait toujours doté d’un pouvoir humoristique dévastateur.

Détour par Vernet les bains, sur les pas d’un certain Bruno.

Et puis nos 2 compères reprennent la route.

« Je m’en vais », aurait à ce moment-là chantonné Bruno.

Le reste de la montée, dans ce véhicule italien siglé 500, se passa sans autre pause ou aventure notable, d’après ce qu’il nous a été rapporté.

Départ du lac de Calvet. 1800 métres d’altitude. Pas la moindre petite traçounette de neige. Il est 13h, il fait 8 degrés.

-Marcelino, regarde ce cailloux

-Tu veux dire ce rocher ??

-Non, ce cailloux !!

Le débat entre caillou et rocher semblait lancé.

Arrêtons-nous d’ailleurs sur ce point.

Est-ce qu’il y a une normalisation ? Une taille définie ? Un organisme mondial qui se serait penché sur cette question ?

Quand est-ce que le grain de sable, trop gros, devient un gravillon ?

Quand est-ce que le gravillon, trop gros, devient gravier ?

Le gravier pierre, la pierre caillou, le caillou rocher, le rocher montagne ?

Et est-ce que cet ordre énnoncé ci-dessus respecte l’évolution naturelle, l’ordre de grandeur ?

Et y a-t-il des appelations intercalaires, des sortes de demies mesures, des sortes de bémols ou de dièses adaptés à ce type de situation ?

La question est posée, l’auteur fait savoir qu’il est preneur de toute éventuelle argumentation pour apporter de l’eau au moulin de la réflexion. (l’eau, ammenée par un ru, un ruisseau, une rivière????)

L’histoire ne dit pas si Georgia et Marcelino ont réussi à se départager, pour la question rocheuse, mais le tour sembla bon et agréable.

Plus jamais.

C’était la première fois, mais plus jamais de leur vie, ils le savaient, ils ne repasseraient par cet endroit, par ces sentiers.

Quand bien même y repasseraient-ils, ce ne serait pas le même moment, pas la même énergie, pas le même état d’esprit, pas le même tout ce que tu veux qui fait que chaque moment est unique.

Georgia aurait trouvé Marcelino moins rigolo, plus grave, si elle avait eu accès à ses pensées, à ce moment-là (oui, ce moment précis, unique).

Pour la suite de ce jour-ci, de cette année-là, en cette fin décembre, il paraît qu’un achat de gateaux pour le goûté était prévu.

Nous n’en s’aurons pas plus ?

Non, à priori, nous n’en saurons pas plus.

Ah si, que Marcelino cherche une centrale hydroélectrique sur la rivière, pour alimenter la prise de Têt.

Dévastateur, qu’on vous dit !!!


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